Tous droits
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Tous droits réservés - 2015 - Michel Faup : merci de respecter le droit d’auteur et le droit de citation
Michel FAUP
Né le 24 juillet 1961 à Saint-Girons (Ariège)
Vit et travaille à Toulouse.
Mail : faup.michel@orange.fr
Sculpture :
Expositions
Salons et expositions collectives
Ecriture :
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Galerie François Fontaine à Satigny :
2016 : Poésie au bord du Lac - Promenade temporelle
Galerie L’Atelier à Toulouse :
2015 : Confrontations africaines - Les pas perdus de la danse
2017 : Au bain
Galerie Art Sud à Toulouse :
1992, 1995
2005 : Stèle, altérité, complémentarité
2000 : Le rêve de l'huître
2002 : Litanies 2001
2008 : Luxuriance I ?
2011 : Autour de la joie
Galerie Jane Huart à Bordeaux : 2008
Galerie Graffiti à Montmorillon : 1996, 1998
Galerie du Château à Aiguillon : 1996
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Salons et expositions collectives :
Salon d'Art contemporain de Verdun sur Garonne : 1995
Journée Australienne de Toulouse : 1995
Art Maniac à Montauban : 2001
Envie : Femme et maternité à Toulouse : 2003
Best : 2ème Biennale Espace Sculpture de Toulouse " L'envol " : 2005
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Démarche (1/3)
Au départ, il y a la volonté de montrer la capacité des
êtres vivants à résister à l'usure de la vie. Fragments
de corps humain sculptés en préservant la trace du
vécu antérieur du matériau (bois rongé par la
moisissure, éclatement de la pierre tombée de la
falaise, empreinte de main et du papier d'emballage
sur le parpaing de terre). Seuls les personnages en
prière parviennent à une certaine complétude.
Un certain rapport à la vie, fait de la prise de
conscience de son caractère éphémère, de
l'imminence de la fin. Une douleur de vie. Les
matériaux sont au bord de l'explosion, une fragilité
intrinsèque. Ou bien l 'équilibre est précaire. Mais
aussi le bonheur intense de l'instant. Les volumes
gonflés comme pour envahir l'espace de leur
plénitude.
L'esprit habite ce corps et sert son effort. Les
personnages sont représentés comme de l'intérieur.
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Démarche (2/3)
La main tendue trahit son poids dans l'hypertrophie
des volumes. Le pied s'étale, énorme, pour bien
assurer le contact avec le sol.
Il s'agit d'être au monde. Et pour cela, il faut le
percevoir. Les yeux, les oreilles, le nez prennent des
proportions étranges en fonction de la façon dont le
personnage représenté les sollicite : écoute attentive,
rêverie, observation …
Les parties du corps acquièrent peu à peu leur totale
autonomie. La sculpture se métamorphose en
symbole. Au bord de l'hermétisme. Mais toujours avec
ce sentiment du bonheur d'être vivant.
Le travail devient plus formel. L'exploration des
capacités expressives de la distorsion mène à
réinventer l'esprit du cubisme appliqué à la pratique
sculpturale.
Mise en œuvre du principe d'équivalence : le volume
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Démarche (3/3)
d'une narine peut remplacer celui d'un œil et créer
ainsi un regard, l'oreille peut compenser l'absence de
bouche, les mains se font chevelure, le drapé bras.
Cela ouvre la voie à l'émergence de l'énergie vitale
dans la matière. A force de multiplier les points de vue,
potentiellement contradictoires (on peut passer du
sourire à la gravité en un quart de tour), la sculpture
devient miroitement. Comme si le temps mouvant
s'était installé au creux des volumes tortueux.
C'est le vitalisme qui s'installe sous prétexte de
s'intéresser à la danse. La liberté conquise offre l'accès
à un certain baroque. Les gestes sont outrés, théâtraux.
Une jubilation contamine la terre.
Cela permettra à mes productions de petit format de
survivre à la confrontation avec les sculptures
africaines drapées dans le silence hautain du sacré
éternel.
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Luxuriance I
Galerie Art Sud Toulouse
Avril 2008
“
Foisonnement
de
l’oeuvre
dans
l’espace,
exubérance
de
la
forme
dans
son
irruption
au
monde.
La
distorsion
des
formes
comme
modalité
de l’expression. “
Ghislaine Le Luhandre dans l’exposition Luxuriance I
Accueil devant le grand et
le petit rassemblements
Petit oracle 2
Le mystère d’une vielle joie
Incroyable joie devant
Accueil et Le mystère d’une
vielle joie
Sérénité, Ironie et, en
bronze, Petit ami
Invitation, Ami 3 (bronze)
devant les rassemblemens
Philosophe devant Accueil
et Mystère d’une vielle joie
Portrait paysge, Petit
portrait paysage et En
attente
Nandin pour accueillir dans
l’expositon
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Autour de la joie
Galerie Art Sud Toulouse
septembre > octobre 2011
“
Son
titre,
l’expositon
le
doit
à
l’apparition
inattendue
de
Mystère
d’une
vielle
joie.
Ce
fut
comme
une
évidence
devant
la
présence
incontestable
de
cette
statue
que
l’exposition
qui
avait
vocation
à
s’appeler
Luxuriance
II
devait
être
rebaptisée Autour de la joie. “
Ghislaine Le Luhandre dans l’exposition Autour de la joie
Accueil devant le grand et
le petit rassemblements
Petit oracle 2
Le mystère d’une vielle joie
Incroyable joie devant
Accueil et Le mystère d’une
vielle joie
Sérénité, Ironie et, en
bronze, Petit ami
Invitation, Ami 3 (bronze)
devant les rassemblemens
Philosophe devant Accueil
et Mystère d’une vielle joie
Portrait paysge, Petit
portrait paysage et En
attente
Nandin pour accueillir dans
l’expositon
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“
Pour
nourrir
le
dialogue
entre
productions
africaines
et
art
contemporain,
j’ai
choisi
aujourd’hui
de
présenter
des
pièces
représentatives
d’un
classicisme
africain
face
à
des
travaux
de
Michel
Faup
se
plaçant
dans
la
continuité
d’une
tradition
européenne.
“
Michèle
Gondebeaud
Michèle Gondebeaud découvre Energie Danse
Botchio / Seul
Dan / Tête dansante
Dogon / Rêverie
Fétiche / Ronde
Fon / Accueil
Jukun / Petite danse
Sénoufo / Maternité
Yoruba / Danse intime
Baoulé / Presque endormi
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Le
thème
de
l’exposition
a
été
déterminé
par
une
petite
sculpture
réalisée
fin
2011
:
“
Petit
rappeur
“.
Une
énorme
tête
renversée,
un
pied
en
l’air
et
c’est
tout.
Tout
le
travail
a
ensuite
consisté
à
explorer
comment rendre l’énergie visible.
Petit rappeur (dans latelier)
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Poésie au bord du Lac - Promenade temporelle
Galerie François Fontaine Satigny
07 avril > 08 mai 2016
Lorsqu'en
septembre
2015
fut
décidée
l'exposition
de
mes
sculptures
à
la
Galerie
François
Fontaine
au
printemps
2016,
ma
première
pensée
fut
pour
Charles
Ferdinand
Ramuz.
Voilà
que
s'impose
à
moi
l'idée
de
consacrer
mon
travail
au
"
Pouvoir
insurrectionnel de la poésie ".
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François Fontaine à l’issue de l’installation
“
Parce
que
le
thème
des
baigneuses
a
traversé
l’histoire
de
l’art
pour
devenir
emblématique
de
la
période
moderne.
Parce
que
les
baigneuses
hantent
la
mythologie
personnelle
de
Michel
Faup.
Parce
que
le
sujet
se
situait
à
la
croisée
de
son
travail
et
de
celui
de
Joan
Jordà
avec
lequel
il
envisageait
une
confrontation.
Parce
que
cela
était
prétexte
à
montrer
le
corps
en
mouvement... “
Michèle Gondebeaud
Installation de l’exposition Au bain en cours
Baigneuse souriante
devant Petit baigneur
étonné
Baigneur protégé /
Baigneuse inspirée /
Couple de baigneurs
Paire de baigneurs /
Baigneuse
Baigneur en équilibre
Grande baigneuse en
marche
Baigneuse devisant
Sirène
Couple de baigneurs
Couple de baigneurs /
Baigneuse gracieuse /
Baigneuse devisant
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Les débuts (1/2)
Lorsqu’il s’est agi de trouver un nom pour ce site, il m’a fallu du temps.
Et de nombreuses idées jaillissaient. Issues du grec. Quelque chose qui
aurait à voir avec la vie, l’énergie, le surgissement. Mais aussi le lieu et le
temps de cette création. Des mots compliqués, des mots valises. Des mots
que je finissais par oublier avant de les avoir utilisés tant ils gravitaient loin
de ce que signifiaient pour moi un site de présentation et un lieu de gestation
d’oeuvres écrites ou plastiques. Atelier privilégiait le volet sculpture, antre
sonnait trop ténébreux, caverne amenait l ’idée de richesse, d’étonnement
(celui des inventeurs de Lascaux) mais manquait de joie.
Et puis j’ai vu mon atelier depuis mon jardin, fenêtre ouverte, au printemps,
l’accumulation de mes travaux environnée de verdure et de cistes en fleur.
Vifpertuis.
Tout droit sorti de mes souvenirs d’enfant.
J’ai découvert le
Roman de Renart
à 8 ans. Emerveillement. Première
émotion littéraire. Pas fondatrice : j’écrivais déjà. Mais révélatrice. Deux ans
plus tard, je me lancerais dans un essai (trop) ambitieux : “ Du comportement
des hommes, des animaux et des plantes ”. Et je ne peux m’empêcher de
penser, avec le recul, que cette tentative était fille de la découverte de ces
récits animaliers. Je ne suis pas
Konrad Lorenz
(je ne devais connaître ses
travaux qu’à la lecture laborieuse de “ Les Huit péchés capitaux de notre
civilisation “ (1974)) et je n’avais que 10 ans ; mon essai fit long feu tandis
que Lorenz publiait en 1970 “ Essais sur le comportement animal et humain :
Les leçons de l'évolution de la théorie du comportement “ en 1970.
Vifpertuis : en référence à Maupertuis, la demeure de Renart le goupil. Vif
pour l’
énergie vitale
. Pertuis pour l’entrée, dans son
sens ancien
.
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Bassecour gouache1971
Les débuts (2/2)
Alors qu’en 1971, effrayé par le manque de réalisme de mon “Homme debout”,
je décidai de renoncer à la sculpture, la question de la normalité se posant
différemment pour l’écriture (ne suffisait-il pas qu’un texte respecte les règles
de grammaire pour qu’il soit considéré comme normal ? ), je poursuivis mes
travaux littéraires.
C’est à cette époque que, fort de la lecture des productions de la fin du
XIXème et du début du XXème, j ’explicitai ma vision d’un livre pertinent :
concision et émotion étaient les maîtres mots. L’ouvrage ne devait
comporter qu’un minimum de descriptions pour éviter les longueurs (et
l’ennui du lecteur qui le rendrait moins sensible aux stimuli émotionnels).
Inutile de distinguer les personnages entre eux, un il ou elle génériques
suffiraient à les faire entrer en scène. Pas de particularisme, une recherche de
pureté de la sensation, hors d’une analyse psychologique.
Un carcan aussi rigide que les règles d’unité de lieu, de temps et d’action du
théâtre classique
français (encore inconnues de moi à l’époque).
Cela pouvait amener à une dilution extrême de tout récit au profit de
l’exploration d’un concept. La nouvelle “Attente” en est un exemple.
Mais, comme toutes les contraintes que l’individu s’impose lui-même, cette
exigence de concision et d’intensité émotionnelle était porteuse d’une grande
liberté.
Mes écrits se situaient entre roman philosophique (structuration et pensée),
nouvelle (brièveté et
catastrophe
) et conte (magie des images et onirisme).
Cela me permit de traverser le désert de 17 ans d’arrêt de la sculpture jusqu’à
la reprise en 1988.
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